Depuis plusieurs dizaines d’années, le caleçon, sorte de short sans forme, hérité des GI Américain et des fourriers militaires s’était imposé comme le sous-vêtements masculin incontournable, sa coupe simple et économique étant poussé jusqu’à l’absurde dans sa version récente dite «parachute».
La mode des sous vêtement étant devenu exclusivement féminine, on fit disparaître le corps de l’homme, ses formes , qui ne s’entendait plus que dans un uniforme coton, et un tee-shirt.
Tee-shirt Marcel, Slip, colant, bonnet, pyjamas furent déclarés «accessoire has been de papi».
La Passion du SLIP
C’est au départ quelques passionnés, ne trouvant plus leur SLIP si confortable d’antan, qui se sont alarmé, créant sur les cinq continents des blog pour s’échanger les dernières adresses de boutiques ou trouver tel ou tel modèle disparu des rayon.
https://www.slip-kangourou.fr/
https://vintagemenunderwear.tumblr.com
https://classicunderwear.store
https://www.smithandsmithonline.co.uk/brynje-string-briefs-419-p.asp
On peut encore trouver sur internet des perles rares, dans des embalages d’origine, attendant leur acheteur depuis plus d’ un demi siècle comme les fameux slip brynje ayant accompagnés les alpinistes sur les plus haut sommet de la terre ainsi que des modèles d’un confort et d’une ligne unique…
Et derrière ses passionnés et ses modèles oubliés apparait tout un savoir faire de tricotage, de montage, de coupe JERSEY, de praticité et de confort et l’on se demande pourquoi, comme souvent, puisque nos anciens avait raison, pourquoi avons nos abandonnés ces fabricants et leur SLIP si confortable.
Le SLIP patriarcal….
L’image du SLIP , pièce masculine par essence, portant haut dans ses lignes la forme du sexe masculin, a certainement souffert de sa force visuel.
L’homme en SLIP est avant tout in male guerrier, qui n’a hélas plus eu sa place dans la société issu des années 60….
Et seule les milieu homosexuel ont vaillamment défendu l’érotisme intrinsèque de ce sous vêtement.
Qui a vu Picasso, Superman ou tout autre super hero a compris le pouvoir du SLIP.
Retrouver son corps
Mais le slip a aussi la faculté, comme le BODY HOMME des mêmes années, de redonner des formes à l’homme.
La génération d’aujourd’hui découvre qu »elle peut montrer le galbe de ses cuisses, si longtemps caché, même à la plage, par ces affreux caleçons.
Et puis l’on découvre que l’on a des hanches et une taille, oubliés derrière des jeans taille basse et des tee-shirt large.
Remonter un slip jusqu’a sa taille est une expérience extrêmement plaisante.
On y retrouve le confort oublié de ses jeunes années, un moyen de cacher un léger surpoids, ou de s’affiner réellement.
De nouveaux modèles
le renouveau du SLIP est aussi tiré par des jeunes pousses qui ont oser relancer un sous-vêtements à l’image sois disant ringard en lui redonnant sans complexe la place qu »il mérite dans la garde robe masculine.
LE SLIP FRANCAIS est une réussite qui porte haut le savoir faire d’entreprise FRANÇAISES à travers une équipe dynamique .
de même, la marque américaine Tiger et d’autre ont su faire renaître des modèles mythiques.
Les femmes en slip
Les femmes nous avait déjà emprunté le nom SLIP, voici que maintenant elle nous emprunte aussi nous SLIP.
A CULOTTE, nous militons pour le lingerie fine pour tous, alors nous sommes mal placé pour nous plaindre de cette échange…
Le SLIP de base
Toute ses nouveautés relance le slip de base, celui qui finalement n’aurait jamais dû sortir de notre tiroir.
On l’essaye avec un peu d’appréhension, et l’on est déjà étonnée de son confort.
Alors l’avenir du slip semble aujourd’hui assuré.
Comme hier, l’homme retrouve une certaine féminité à travers une lingerie plus sensuel, plus proche du corps.
La lingerie taille haute, après avoir envahi les linéaires féminins , revient pour les hommes, avec la possibilité de voir sa culotte ou son slip dépassé de son pantalon.
Cette liberté retrouvé nous fait entrevoir des modèles plus haut, plus mixte, plus féminin, mais aussi tout une multitude de clin d’oeil , fait de couleur et de coupe, pour brouiller les pistes et alimenter le plaisir de porter une lingerie qui finalement vous ressemble.
Quoi de moins séduisant (et immettable) que ces horribles vieux slibards de l’autre siècle ?
La taille haute, je trouve, n’est pas seyante du tout, ni pratique d’ailleurs (ce qu’expérimente tout homme habitué à porter des collants).
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